📖 L'histoire
Il s’agit plutôt d’une théorie scientifique que d’une légende populaire.
Dans la vallée, de nombreux coffres traditionnels ou colliers d’animaux portaient une rosace, parfois finement travaillée. On retrouve ce motif dans bien d’autres régions marquées par des héritages pré-indo-européens, des Alpes au Massif central jusqu’aux zones kabyles. Rousset suggère que cette forme circulaire serait la survivance de croyances très anciennes. On sait d’ailleurs que le culte du soleil fut profondément enraciné dans les Alpes depuis la plus haute antiquité. Plus tard, lors de la latinisation, Apollon — dieu de la lumière — y resta vénéré. Une gravure à son effigie, datée du IIᵉ ou du IIIᵉ siècle, a même été retrouvée à La Grave. Symbole solaire, la rosace était censée repousser les mauvais esprits, raison pour laquelle elle ornait souvent coffres et portes.